En 1984, alors que la plupart des jeunes de son âge se préparaient à un cursus conventionnel à l’université, Frank Bello rejoignait à 17 ans Anthrax, groupe fondateur du thrash metal, et ne l’a jamais regretté. Des tournées et des méga-festivals comme tête d’affiche jusqu’à la composition et à l’enregistrement de morceaux devenant instantanément des classiques du metal, Bello vit les hauts et les bas du rock à haute intensité. Bello s’est récemment posé pour discuter avec nous de ses héros musicaux, de ses projets actuels et du processus créatif d'Anthrax.
Comment avez-vous commencé à vous intéresser à la musique/basse ?
La musique a toujours occupé une place importante dans ma vie depuis que je suis enfant. J’ai vu des groupes comme Kiss, Cheap Trick, Led Zeppelin et bien d’autres qui faisaient ce que je voulais faire : de la bonne musique et de bons concerts. J’ai commencé à jouer de la guitare, puis je suis passé à la basse à l’âge de 13 ans. Heureusement, mon parcours m’a permis de faire un long chemin et l’aventure continue !
Quelles ont été vos premières opportunités professionnelles en tant que musicien ? Quel impact ont-elles eu sur votre développement ?
Ma première opportunité professionnelle en tant que musicien a été de rejoindre Anthrax à 17 ans, et je continue de m’éclater ! Cela a eu un impact sur ma progression en me donnant littéralement une formation sur le tas pour devenir musicien professionnel. C’était à la fois effrayant et amusant.
Qu’est-ce qui vous enthousiasme le plus en tant que musicien ?
Apprendre de nouvelles choses est la partie la plus stimulante de la musique. Je ressens toujours la même excitation à la découverte d’une nouvelle gamme de basse, d’un obscur son de basse délirant ou d’un riff de guitare cool. Je ne veux jamais cesser d’en apprendre davantage sur ce cadeau qu’est la musique.
Quels sont les défis que vous avez dû relever et remporter dans votre carrière ?
Il y aura toujours des défis à relever dans ce métier – promouvoir des disques, faire de longues tournées et ne pas voir sa famille pendant des mois, essayer de rester en bonne santé – mais je suis très reconnaissant de l’amour et de la passion qu'il y a dans le fait de pouvoir en vivre. Et cela donne un sens à tout ça.
Comment évoluent vos inspirations musicales ? Que se passe-t-il entre l'idée initiale d'un projet et le produit fini ?
Mes idées musicales commencent lorsque j’entends dans ma tête quelque chose que je trouve génial. Ensuite, je capture l’idée sur mon enregistreur Zoom ou mon téléphone portable, selon celui qui est le plus proche. Puis je réécoute pour voir si c’est assez bon pour en faire un morceau. Si je décide d’en faire un morceau, j'enregistre d'abord toute la musique. Puis je chante jusqu’à ce que je sente que le morceau est prêt.
Vous faites de la musique et parcourez le monde avec Anthrax depuis 1984, et vous êtes une icône dans le monde du metal. Quelle est votre approche de la composition au sein d’Anthrax, et comment faites-vous pour garder des idées originales ?
Merci pour le compliment ! Nous nous envoyons d’abord les idées que chacun a enregistrées à la maison. Ensuite, nous nous réunissons et nous échangeons sur ces idées pour les faire sonner comme nous le voulons. Les idées restent originales parce que nous sommes des fans de cette musique et que nous voulons continuer à repousser les limites jusqu’à ce que ça nous prenne aux tripes.
Qu’est-ce qui influence le plus votre façon d’aborder les prestations et la création ?
Kiss a toujours été une grande source d’inspiration et d’influence pour moi quand j’étais jeune. Pour moi, c’est le top. J’ai eu aussi beaucoup d’autres influences -– Iron Maiden, Black Sabbath, Rush et bien d'autres.
La technologie moderne a permis aux musiciens de travailler ensemble, mais à distance, sur des enregistrements de studio. Comment abordez-vous ce type de collaboration ? En quoi cela diffère-t-il de l'enregistrement collectif en studio ?
La seule technologie que nous utilisons vraiment est l’envoi des fichiers de nos idées les uns aux autres. J’aimerais qu’il n’y ait pas de retard lorsque vous essayez de faire un bœuf lors d’un échange vidéo. Cette technologie va dans la bonne direction mais ce n’est pas encore ça. Lorsque nous jouons ensemble en studio, il y a une osmose qui, je pense, ne peut pas être retrouvée lorsque vous enregistrez à la maison – il y a cette véritable ambiance de groupe.
Mon conseil est de suivre votre rêve si la musique est tout pour vous. Les études sont également importantes pour que vous puissiez trouver un emploi qui vous permette de manger et de payer vos factures pendant que vous poursuivez votre rêve."
Comment voyez-vous l’industrie musicale dans un avenir proche ? Quelles sont les opportunités et les défis qui se présentent, et comment les musiciens peuvent-ils s’adapter ?
En ce moment, le secteur de la musique est en folie parce que nous devons rester constamment sur la route pour gagner notre vie, or cela n’a pas toujours été possible. Heureusement, Internet offre aujourd’hui de nombreux moyens de diffuser votre musique dans le monde entier. Nous devons tous faire avec et de manière à ce que cela marche pour nous.
Pouvez-vous nous en dire plus sur des projets récents ou à venir qui vous enthousiasment ?
Je vais publier mon premier livre dans le courant de l’année ! Il parle de ma vie, des bons et des mauvais moments, et du fait d’avoir grandi dans le monde de la musique. Il y a beaucoup d’anecdotes amusantes sur les tournées et je vais aussi sortir de la musique en solo dans le cadre de ce projet. La grande nouvelle est qu’Anthrax va sortir un nouveau disque l’année prochaine !
Enfin, quels produits Zoom utilisez-vous ? Comment Zoom vous aide-t-il à atteindre vos objectifs ?
Mes appareils de prédilection au quotidien sont toujours mon pédalier multi-effets B3n et mon enregistreur H8. Le B3n a tellement de sons sympas que créer de nouvelles idées et expérimenter des effets devient amusant. Le H8 permet d'enregistrer facilement toute idée qui me vient à l'esprit, de sorte que les deux facilitent la réalisation de mes objectifs.
